Revista cinematográfica portuguesa, en la que, según costumbre de la época, Sara Montiel sólo aparece en la portada. Puede que sea una de las portadas más bellas y glamourosas protagonizada por la actriz, con esta fotografía de su película 'La dama de Beirut'.
EL RECORTE LVI
A estas alturas sobra hablar de la fama mundial de nuestra estrella. La revista cinematográfica francesa Ciné Revue le dedicaba, el 30 de Junio de 1977, su sección 'Los inmortales del Cine', haciendo todo un recorrido por su trayectoria profesional.
Les inmortels du Cinéma
SARA MONTIEL
L’âme passionnée de l’ardente Espagne
Sara, Sarita? Aucune importance. Pour tous les Espagnols, elle est “leur” bien, la plus belle, la plus grande. Sa popularité est immense. Elle suscite l’enthousiasme, la ferveur, une fièvre toute latine, c’est-à-dire exuberante, incroyable. Il est vrai qu’elle répond à l’image qu’on se fait d’une idole que la nature gratifia de tous les dons. Maria Antonia Alejandra Vincenta Isidora Elpidià Abad Fernández, pour lui donner son vrai nom de baptême, a toujours essayé de justifier le culte dont elle est l’objet. Qu’elle chante ou se contente de paraître quelque part el c’est la ruée pour la voir, pour l’acclamer. Une vente de disques parmi les plus fortes. Pourtant, elle ne se découvrit une voix que longtemps après ses debuts à l’écran. Elle avait déjà fait de nombreux films au Mexique et à Hollywood, plus précisément en 1957 quand de Madrid lui parvint en Californie, où elle résidait avec son mari, le cinéaste Anthony Mann, l’offre de devenir l’héroïne de “El Ultimo Cuplè”. Elle aut beau dire: “Mais je n’ai qu’un filet de voix…”, les producteurs n’attachèrent aucune foi à une modestie jugée injustifiée. Lorsque le film sortit sur les écrans, un million de disques fut vendu en l’espace de quelques semaines. Cette voix rauque, infiniment sensuelle, marquée du sceau de la passion, provoqua un fol enthousiasme. L’Amérique Latine s’enflamma à son tour: tous les hommes prirent pour eux les soupirs d’une héroïne en mal d’amour. Et celles des histoires animées par la divine Sarita l’étaient la plupart du temps…
Sara Montiel, vue par Hollywood.
Deux sangs chauds coulent dans les veines de cette ravissante: le père de Sara est fils de maure, sa mère espagnole et elle naquit à Campo de Criptana, le 10 mars 1928. Passionnée de chant et de danse dès son plus jeune âge, on pourrait meme dire possédée du demon de ces deux arts. Seul membre de la famille –il y avait trois autres enfants- à se sentir attirée vers eux. Se déchaînant en saetas, en danses folles à l’occasion de la furie qui s’empare de Séville lors de la Semaine Sainte. Ce qui ne plaisait pas tellement à ses parents d’ailleurs –mais empêchez donc une jeune fille de 14 ans, à la taille élancée, à la jambe bien cambrée, éprise de joie de vivre, de résister à ce démon-là! Et de ne pas rêver au cinéma et aux étoiles gravitant dans pareil sillage enchanté.
Sa premiére chance, la jeune Maria Antonia la trouve à Barcelone où elle est remarquée par Ladislao Vajda qui lui confie un petit rôle dans “Te quiero para mi”. Elle ne cesse plus, dès lors, de hanter les studios où sa beauté bonde –mais elle a des cheveux acajou- la classent dans les parfaites ingénues. Elle sort cependant vite du rang et change de nom, ensuite de couleur capillaire. D’emploi aussi. Elle incarne Ines de Castro dans “Locura de amor” et tombe malade, ce qui l’astreint à un long repos. Puis, le Mexique l’appelle, où elle tourne une dizaine de films, ensuite c’est Hollywood où elle débute dans “Vera Cruz” et réalise un rêve: tourner avec Gary Cooper. Elle a toujours èprouvé pour lui une énorme admiration. Elle apprend son role phonétiquement par Coeur, tourney deux autres films là-bas, un peu désenchantée quand meme, ses roles faisant avant tout appel à sa photogénie. C’est d’Espagne que viendra le salut, le personage qui va la sortir définitivement de l’orniére. Et l’imposer internationalement, révélant la qualité exceptionnelle de sa voix. “El Ultimo Cuplé” devient pour elle le film du miracle en quelque sorte.
Avec le réalisateur Anthony Mann, son premier époux.
Vient ensuite le règne de José Vicente Ramirez Olalla.
D’autres grands succès populaires vont suivre. Tout l’opposé de films de cinémathèque. Destinés à la grande consommation populaire, ils osent ouvertement dire leur nom. Ils plaisent, édifiés sur des situations passablement mélodramatiques, où il est beaucoup question d’amours contraries, de peines de coeur. Il y a des chansons, bien sûr, et des effluves musicales. Et comme Sara est maintenant l’idole des foules, elle se produit autant sur scene qu’au cinema. Elle est le numéro un d’Espagne, de tous les pays où l’on parle la langue de Cervantes.
Quand Sara paraît, c'est la ruée des foules.
Elle suscite, bien sûr, de grandes passions sur le terrain de sa vie privée. A Hollywood, ayant fait la connaissance, en tournant “Sérénade”, d’Anthony Mann, leur romance s’épanouit sous les sunlights. Ils se marient en 1956 mais le métier ne tarde pas à les séparer: elle se laisse enchaîner par d’intèressants contrats au pays natal; il fait également “Le Cid” en Espagne mais ses vraies racines n’en restent pas moins en Californie. Ils divorcent en 1963 et quelques mois après, Sara épouse un jeune et séduisant ingénieur, José Vicente Ramirez Ollala. Et, au lendemain d’une impitoyable crise d’amaigrissement qui lui fait perdre 15 kilos, elle continue à parcourir le monde –elle será au Lincoln Center de New York en septiembre – son tour de chant toujours aussi acclamé, actualicé, contumes y compris, la libéralisation des moeurs dans la péninsule ibérique y contribuant. Une “incroyable Sara” tout à fait dans le vent, qui danse et chante entourée de boys et de girls, libérée et qui clame qu’à l’époque de Franco “on n’avait pas tellement le droit d’ouvrir la bouche”. Ce qui ne l’empêcha jamais de se faire entendre. “Mais tellement mieux de nos jours”, tientelle à rectifier.
Dans le show créé à Barcelone, ensuite repris à Madrid.
Pour l’etat-civil, elle reste la señora Olalla (nom approprié!), mais son coeur appartient présentement à Pepe Tous. Cela aussi sert sa légende.
Por: J. V. Cotton
LA FOTO LVI
Celebrando los 50 años de 'La Bella Lola'
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